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Dernière ligne droite pour les inscriptions en Métropole

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Ecrit le 16 Février 2016 par la province Sud
Voilà maintenant 3 semaines que Brayan Gouetcha a entamé le parcours d’accompagnement proposé par la province Sud. La première étape, celle de l’inscription à une formation en Métropole, se termine.

Il aura fallu à Brayan 5 séances dans les locaux de la direction de l’Education, la DES, pour finaliser son inscription post-bac.  « C’est assez compliqué car chaque établissement demande des renseignements différents et il faut faire de nombreuses demandes pour être certain d’obtenir une inscription » explique le jeune étudiant.

Une aide indispensable

«J’ai envoyé 10 dossiers dans toute la France, pour 2 formations : un BTS Après-vente automobile et un BTS Maintenance et après-vente des engins de TP. Je n’ai pas de préférence quant à la situation géographique. Ce qui compte, c’est la formation. » Pour chaque dossier, CV et lettre de motivation sont joints. « Jamais je n’aurais réussi à m’inscrire sans l’aide des personnes ici car c’est vraiment très complexe, ajoute Brayan. La prochaine étape, c’est la demande de logement et de bourse ». Une complexité que confirme Edith Marcuzzo, du service des bourses et aides aux élèves et étudiants : «Il faut faire coïncider le lieu de formation, le logement et la bourse. Et parfois, à vouloir aller trop vite et sans conseils, les étudiants se retrouvent dans des situations inextricables, où tout est à refaire, ou sans inscription, ce qui est bien sûr dramatique».

117 étudiants pour 253 passages

C’est pourquoi bon nombre d’étudiants, 117 au 15 février, qui totalisent 253 passages, ont fait le choix de suivre ce parcours d’accompagnement qui met à leur disposition non seulement les moyens matériels adéquats (ordinateurs, imprimantes, réseau wifi…) mais surtout des conseils et un suivi personnalisé leur permettant de surmonter, sans encombre, cette course d’obstacles que peut être l'inscription. Ils seront encore nombreux à se presser dans les locaux de la DES jusqu’au 15 mars. Les retardataires seront, quant à eux, reçus « au fil de l’eau » en fonction de leurs besoins jusqu’à leur départ en août.

Prochaines étapes du parcours : la venue de la Maison de la Nouvelle-Calédonie, missionnée par la province Sud pour finaliser certaines démarches (expliquer la sécurité sociale, la couverture sociale, finaliser certaines démarches quant au logement et compte bancaire…)  et les ateliers de préparation au départ.


Exposition « Origine »

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Du jeudi 12 novembre 2015 au 4 juillet 2016

Une exposition intitulée « Origines » et qui se fonde sur trois temporalités : hier, aujourd’hui et demain en Nouvelle Calédonie. Cette exposition reflétera le travail de plus d’une année au sein de l’atelier sculpture du Camp Est et présentera au public calédonien 22 oeuvres réalisés par d’actuels ou d’anciens détenus durant leur enfermement. Cette exposition, à vocation citoyenne, visera également à faire valoir les capacités d’insertion ou de réinsertion des divers publics dans cette écriture ancestrale qu’est la sculpture kanak, dans le respect des histoires individuelles et collectives.

  • Musée de Nouvelle Calédonie
  • Tél. : 27 06 47.

originesdescriptif

Culture
Exposition
Site provincial
du jeu. 12 Novembre au lun. 4 Juillet

Phare Amédée, 150 ans d’éclats

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Exposition temporaire du 14 novembre 2015 au 13 mars 2016

Six ans après la prise de possession par la France, la Nouvelle-Calédonie souffre d’une absence de signalisation qui empêche le développement du trafic maritime. En 1861, la Commission des phares à Paris décide donc d’y ériger un phare…tout en fer ! Le choix de sa localisation se porte sur l’îlot Amédée, proche de la passe de Boulari qui présente l’avantage d’être plus facile à franchir pour les navires d’Etat et de commerces. Sa construction, dirigée par Léonce Reynaud, architecte de renom, démarre en juillet 1861…à Paris !

Une fois construit, le phare est alors démonté afin d’être acheminé en Nouvelle-Calédonie en 1864, après 5 mois de navigation à bord de l’Emile Pereire. Le phare Amédée arrive à Port-de-France (aujourd’hui Nouméa)… en pièces détachées! Le chantier de reconstruction sur l’îlot mené tambour battant par Stanislas Bertin, ingénieur colonial, peut ainsi commencer….

Et c’est à Madame Guillain, épouse du gouverneur de Nouvelle-Calédonie que revient l’honneur d’allumer pour la première fois l’optique du phare Amédée, le 15 novembre 1865 !

Exposition au RDC du Musée maritime

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Culture
Exposition
Site provincial
Site loisirs
du ven. 15 Janvier au dim. 13 Mars

Exposition – La danse des histoires

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« La Danse des histoires », exposition photographique de S. DAVIN BLANC, A. SCHMAUTZ, A. MENSA, du 1 février au 20 février .
L’exposition « La danse des histoires » invite à la découverte d’artistes aussi atypiques qu’attachants, en entraînant le spectateur dans quelques pas de danse.
La Nouvelle Calédonie est une terre qui possède une culture propre, ancestrale, mais c’est aussi une terre de contrastes, de partage, riche de métissages et d’influences.
A travers leurs photos, Sandrine DAVIN BLANC, Alexandre SCHMAUTZ et Aurélien MENSA nous font voyager à travers le bouillonnement culturel calédonien.
Avec leurs regards ils vous racontent les histoires de ces personnes aux origines et aux destins variés unies par une même passion : LA DANSE. De la danse classique au hip-hop, du tango au swing, du traditionnel au cabaret.

Culture
Exposition
Site loisirs
du lun. 1 Février au sam. 20 Février

Dépôt de gerbes pour les 120 ans de présence indonésienne en Nouvelle-Calédonie

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et illustré par Fabrice Wenger
Ecrit le 16 Février 2016 par la province Sud
Le 16 février 1896, ils étaient 170 Indonésiens à débarquer sur le sol calédonien, baie de l’Orphelinat. 120 ans plus tard, la communauté indonésienne, ainsi que les représentants de l’Etat, du gouvernement, du Congrès et de la Province sud, leurs rendent hommage.

Dominique Molé, troisième vice-président de la province Sud a procédé, en ce mardi 16 février, à un dépôt de gerbe au pied de la stèle commémorative du centenaire de l'arrivée des premiers Indonésiens en Nouvelle-Calédonie, dans le quartier de l'Orphelinat à Nouméa.

Lancement du parcours culturel

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Le parcours de découverte culturelle est un dispositif créé en 2011 à l’initiative de la direction de la culture et de la direction du logement en partenariat avec le Centre d’Accueil Les Manguiers (CALM), depuis deux ans le foyer Béthanie et depuis 2015 avec le CCAS de Nouméa.

Lancement du parcours cutlurel à la Maison de la Rivière-Salée le 4 mars à 18h.
 

OBJECTIFS :

Ce dispositif partenarial propose de :

 

* Offrir un moment ludique et positif aux familles ;

* Favoriser le lien parents/enfants ;

* Sortir les personnes de leur isolement ;

* Valoriser les compétences des parents ;

* Eveiller la curiosité de l’ensemble de la famille ;

* Permettre l’accès à la culture pour tous ;

* Donner accès à des structures culturelles et à des formes artistiques inconnues ;

* Développer les premiers éléments d’un sens critique.

 

PUBLIC VISE :

 

Les familles identifiées par la direction du Logement (DL), le CCAS de Nouméa, le Centre d’accueil Les Manguiers (CALM) ainsi que le foyer Béthanie.

 

CONCEPT :

 

Ces familles bénéficient d’une sortie culturelle par mois. Le choix de la programmation culturelle est réalisé en concertation avec les partenaires sur proposition de la direction de la culture.

 

Il s’agit dans le cadre de ce dispositif de développer une approche qualitative des sorties :

- différentes formes artistiques et différents lieux culturels sont approchés ;

- les relais sociaux sont chargés de préparer et d’accompagner les familles lors des sorties culturelles (discussion en amont). Ces sorties sont pour les relais un moyen d’approfondir le travail d’accompagnement social des familles.

- des rencontres avec les artistes et des ateliers sont parfois organisés à l’issue de spectacles.

 

LANCEMENT :

Culture
Spectacle
ven. 4 Mars

Une école pas comme les autres …

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et illustré par Naomi Vincent
Ecrit le 18 Février 2016 par Naomi Vincent
Raimana, 6 ans (à droite), Jonathan (au milieu) et Lazare (à gauche), 13 ans, sous l’œil attentif de leurs maîtresses. Naomi Vincent
Après deux mois de vacances, la cloche de la rentrée des classes sonne dans cette école pas comme les autres. Au deuxième étage de l’hôpital de Magenta et au CHT Gaston Bourret, les enseignantes remettent de la vie dans des salles de classe un peu particulières.

Sous l’égide d’Hélène Mitrail, directrice de l’ « établissement » depuis 2005, Sonja, Isabelle, Eliana et Patricia s’affairent au milieu des cahiers et des gommes dans une bonne humeur palpable. La grande salle, divisée en trois espaces distincts (pour chacun des niveaux maternelle, primaire et secondaire), déborde de couleurs et de dessins d’enfants. Ça y est, la classe de « l’école de l’hôpital » est fin prête  à accueillir ses élèves pour une année de plus ! Ce sera d’ailleurs sa dernière rentrée puisqu’à partir de février prochain le site de l’hôpital de Magenta et celui du CHT Gaston Bourret fusionneront dans l’enceinte du Médipole. Les intervenantes scolaires partagent pour l’instant leur temps entre les deux hôpitaux en plus d’interventions au Casado (Centre d'Accueil et de soins pour Adolescents) et au CSSR (Centre de Soins de Suite et de Réadaptation).

Isabelle et Eliana, les deux professeurs de secondaire, préparent leurs activités.

Un sas de « normalité »

« Garder un lien avec le monde scolaire et continuer à solliciter l’intellect c’est important » déclare Sonja Teng, enseignante en primaire depuis quelques années. Pour cela, une grande partie du travail pédagogique consiste à façonner son emploi du temps « en général on commence par le jeu, puis on travaille, puis on fait un peu de lecture… Ici on a des problématiques de fatigabilité, de soins… Il faut s’adapter et on n’a pas les mêmes exigences que dans une école classique » reprend Sonja. Les avantages ? « Comme nous travaillons en général avec  de petits groupes, on n’a pas de problèmes de discipline, les échanges sont très sereins et c’est agréable » explique Hélène Mitrail. « L’école est un moyen de s’échapper de la chambre d’hôpital, de la maladie…C’est un espace de normalité » conclut Sonja dans un sourire.  D’ailleurs, hors de question d’arriver en classe en pyjama et dépeigné ! A 8h30 ces écoliers pas tout à fait comme les autres doivent être d’attaque, c’est-à-dire propres et repus, pour commencer une bonne matinée de travail. « L’après-midi c’est plus cool, on fait des jeux, ils ont besoin de récupérer » expliquent ces maîtresses en blouses blanches.

Hélène Mitrail, la directrice de l’école, embellit l’endroit de son rire communicatif.

L’adaptation comme leitmotiv

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas, tous les matins l’hôpital fournit au personnel de l’école la liste des enfants hospitalisés ce jour. La préparation et l’organisation des activités se fait en fonction « par exemple quand un enfant ne peut pas se déplacer jusqu’à la classe, on va à son chevet » précise Hélène Mitrail. Ces enseignantes spécialisées (option C, c’est-à-dire pour le handicap moteur et les maladies) tirent leur motivation de cette mobilité constante des effectifs « c’est sûr que c’est un petit peu frustrant de ne pas les garder toute l’année, mais au bout de quelques temps on s’habitue » expliquent-elles « c’est une autre approche du métier d’enseignant, on est plus dans du travail individuel et cela donne souvent l’impression d’être plus efficace ».

L’équipe au grand complet réunie dans « l’espace des grands ». La Province Sud, le Vice Rectorat, la Mairie de Nouméa et les hôpitaux sont partenaires dans cette belle entreprise.

Un lieu « passerelle » entre l’hôpital et l’école

L’institution fait parfois le relais entre l’hôpital et l’établissement scolaire d’origine de l’enfant. « Si le temps d’hospitalisation est long on prend contact avec le collège ou le lycée, avec le CPE ou le professeur principal pour récolter un maximum d’informations sur les cours et pouvoir s’adapter » explique la directrice « mais bien souvent ils sont étonnés, ils ne savent même pas que nous existons ! » reprend-t-elle dans un éclat de rire. En parallèle, bien que les soins ne se fassent jamais au sein de l’école, il existe naturellement une complémentarité entre l’espace médical et l’espace scolaire.  « Il y a des choses que l’on doit savoir » spécifie  Patricia Lehoullier, aide maternelle à l’école depuis 1989 « par exemple si certains élèves font de l’épilepsie on ne peut pas les faire travailler sur les tablettes. Et à l’inverse comme on passe beaucoup de temps avec les enfants, on peut apporter des informations aux infirmiers ».  Une belle leçon de polyvalence en somme.

L’école Edmond-Desbrosse à l’honneur

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et illustré par Fabrice Wenger
Ecrit le 18 Février 2016 par Véronique Mézille
C’est l’école Edmond-Desbrosse de Kaméré qui a reçu, cette année, la traditionnelle visite de rentrée des élus de la province Sud.

« Nous avons choisi d’effectuer cette visite, non pas le jour même, mais quelques jours après le lundi de rentrée car ce jour est souvent synonyme de stress, à la fois pour les enfants et les parents, indique Gil Brial, deuxième vice-président de la province Sud. Le choix de cette école nous a paru évident eu égard à la difficile rentrée 2015 suite aux dégradations mais également parce que c’est une école prioritaire, dotée donc de moyens supplémentaires par la province, avec une nouvelle directrice pour cette rentrée 2016 ». Stéphanie Laroque-Laborde, la directrice, accueille ainsi les élus dans son école qui compte 237 élèves, 11 classes et 12 enseignants.

L’école un lieu sacré

Plus qu’une simple visite protocolaire, ce mercredi matin a été l’occasion d’un échange riche et fructueux entre la directrice, l’équipe pédagogique, les représentants de la direction de l’Education de la province, Gil Brial, deuxième vice-président et Monique Millet, présidente de la commission de l’Enseignement. Après une visite de l’école, des différentes salles de classes, de la cantine, toute l’équipe s’est posée dans la salle informatique, celle-là même qui avait été incendiée l’année dernière. « Nous sommes ici sur le lieu du crime, a ainsi indiqué Gil Brial. Il est donc d’autant plus important de rappeler que l’école est un endroit sacré, un endroit où l’on forme la jeunesse du pays. Et cela, aussi bien les enfants que les parents doivent le comprendre ». Spectacle pédagogique Rififi et Médiation, tenue commune, équipement informatique, travail avec les travailleurs sociaux pour prévenir le décrochage scolaire dès l’école primaire…tous les sujets ont ensuite été abordés.

Une rentrée sereine

Stéphanie Laroque-Laborde, qui prend ses fonctions dans cette école après 6 années à la direction de l’Education de la province Sud où elle s’occupait de la mise en œuvre du projet associatif  « Cure our kids NC », se veut sereine : « Tout semble être rentré dans l’ordre et la rentrée s’est bien déroulée. Nous avons une nouvelle équipe enseignante et nous sommes soutenus par la province. Je suis confiante pour cette année à venir ». C’est également le sentiment de Jacky Bouarat, instituteur de CE2 : « je suis agréablement surpris par l’environnement et le relationnel avec les enfants qui est très bon. Tout se passe bien. » Le mot de la fin est revenu à Gil Brial qui a souhaité à tous une très belle rentrée.


Des courses pour tous

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et illustré par Ellen Van Hove
Ecrit le 19 Février 2016 par Naomi Vincent
Après presque dix ans d’existence, l’épicerie solidaire de Saint Vincent de Paul à la Vallée-du-Tir s’offre une deuxième jeunesse pour le plus grand bonheur des clients et des bénévoles. L’inauguration de la nouvelle structure, vendredi 19 février, a permis aux travailleurs sociaux et aux élus provinciaux de rappeler l’importance des dispositifs de lutte contre l’exclusion.

Une moquette fraîchement posée nous accueille à l’entrée de ce magasin presque comme les autres. On y trouve aussi des rayons, des caddies, un espace ouvert, lumineux… et des bénévoles tout sourires dehors, satisfaits des travaux effectués depuis quelques mois. « Je suis ravie! » s’exclame Monique, qui œuvre dans la structure depuis quelques années «  je trouve ça formidable, les clients se sentent mieux, c’est plus moderne, plus approprié… on s’y sent comme dans un vrai magasin et c’est un réconfort pour nous mais surtout pour eux ! ». L’association avait convié ses partenaires pour fêter dignement  l’inauguration de l’épicerie. Etaient présents le troisième vice-président de la province Sud, Dominique Molé, la présidente de la Commission de la Santé et de l’Action Sociale, Pascale Doniguian ainsi que des représentants de la  Ville de Nouméa, du gouvernement  mais aussi des travailleurs sociaux et les entreprises ayant participé à la rénovation du lieu.  De quoi remercier chaleureusement les différents organismes associés à cette entreprise qui est une œuvre collective. « Tout le monde a mis la main à la pâte » confirme Dominique Molé « et nous sommes fiers d’avoir participé à cette belle réussite ».

La dignité de la personne au cœur des préoccupations

« Les personnes en difficulté ont le droit d’avoir un vrai magasin ! » cette phrase lancée par Marie-France Michel, la présidente de l’association,  illustre la volonté fondamentale qui  à la base de tous les efforts entrepris. Avec une fréquentation moyenne de 50 personnes par matinée, la structure rencontre un franc succès dont se félicite Marie-France Michel  « c’est un lieu de sociabilité et d’échange dans le respect de la dignité de la personne,  dont le cadre est maintenant très agréable » se réjouit-elle. Les produits alimentaires et d’hygiène de première nécessité  sont accessibles sur présentation de la carte d’aide médicale gratuite. Mais une grande partie du magasin est également dédiée à une « vesti boutique » qui permet de faire un peu de shopping à moindre coût. Cet espace est ouvert à tous et cela est très important note Dominique Molé « en effet on vient ici comme dans n’importe quel autre magasin et on ne perd pas sa dignité. J’ai moi-même été client de ce genre de structures quand j’étais étudiant ! ». Le fait de venir s’approvisionner dans un magasin permet également de choisir ce que l’on achète. « La liberté de choix est  valorisante pour les personnes en difficulté » explique Nelly Dedieu, conseillère en Economie Sociale et Familiale pour l’association. « De plus la contribution financière leur confère une légitimité qui amène à la dignité de la personne et au respect de cette dignité » conclut-elle. Dans cet état d’esprit, plutôt que des dons, ce sont des bons d’achats d’urgence qui sont alloués, après estimation des travailleurs sociaux, aux personnes les plus démunies.

 

Une politique sociale de lutte contre l’exclusion

Les dernières données sur la situation sociale des calédoniens de 2014 font état de près de 55.000 personnes en Nouvelle-Calédonie vivant en dessous du seuil de pauvreté soit près de 20% de la population globale. C’est dire si l’action de la collectivité provinciale auprès des plus démunis se veut une nécessité. Elle intervient ainsi par le biais de divers moyens que sont le soutien aux associations oeuvrant sur le secteur des aides d’urgences (Croix Rouge...), de l’hébergement (Macadam...) ou encore par le biais des aides exceptionnelles délivrées par le biais des assistantes sociales réparties sur l’ensemble de la province et qui délivrent près de 200 millions annuellement en bons alimentaires et aides d’urgence. La résorption de l’habitat insalubre et la relance des programmes de logement sont également des axes majeurs de la politique provinciale qui permettront aux familles les plus démunies de vivre avec dignité.

« Aux petits soins »

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et illustré par Fabrice Wenger
Ecrit le 22 Février 2016 par Véronique Mézille
Etre au plus proche de la population et offrir des soins de proximité, telles sont les principales missions des centres médico-sociaux de la province Sud, et donc notamment du CMS de Kaméré qui recevait, ce mercredi 17 février, la visite du troisième vice-président de la province Sud, Dominique Molé.

Le CMS de Kaméré est devenu au fil du temps un lieu bien connu des habitants du quartier. Idéalement situé à proximité des commerces et des écoles, il regroupe un médecin généraliste, un dentiste, une infirmière à mi-temps, une secrétaire et quelques professionnels vacataires comme une diététicienne. Ouvert à tous, ce lieu allie les soins curatifs et la prévention : consultations de médecine générale, protection maternelle et infantile, dépistages gratuits… y sont proposés.

De la polyvalence avant tout

« Etre médecin dans un CMS c’est avant tout être un enquêteur, annonce sous forme de boutade le médecin responsable, Christian Therville. Quand on reçoit un patient, il faut tout vérifier : les vaccins, les antécédents, les liens familiaux…une véritable enquête médicale pour mieux connaitre le patient, en avoir une vision globale et donc pouvoir le soigner au mieux». Enquête donc mais également polyvalence : « Nous intervenons à tous les stades, de la prévention jusqu’aux urgences, en passant par les visites scolaires, les IST, infections sexuellement transmissibles, la protection maternelle et infantile… Ce qui nécessite une gestion rigoureuse des moyens, un sens certain de l’organisation et de l’efficience ».

Ouvert à tous

Proximité, aide aux personnes et accompagnement sont le cœur des missions du CMS qui reste : « un lieu ouvert à tous même si, bien sûr, la population privilégiée est celle détentrice de l’aide médicale, explique le Dr Therville. La réglementation provinciale spécifie bien que certains actes médicaux que nous délivrons sont gratuits et je me positionne comme médecin traitant. » Relais de la politique provinciale de santé publique, les CMS offrent ainsi un service indispensable à une grande part de la population.

Voyage scolaire à Bourail

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et illustré par Fabrice Wenger
Ecrit le 23 Février 2016 par Véronique Mézille
Une fois n’est pas coutume. Ce ne sont pas les écoliers qui ont effectué un voyage scolaire vers Nouméa mais la province Sud, en la personne de son deuxième vice-président Gil Brial et du directeur et de la directrice adjointe de la direction de l’Education, qui a effectué une tournée de visites dans les écoles de Bourail.

Ce sont les écoles primaires Les Lys d’eau et Louise-Michel ainsi que le collège Louis-Léopold-Djiet et son internat d’excellence qui ont eu la primeur de cette visite en cette journée du 19 février.

Des équipements numériques en primaire

La matinée a débuté par la visite de l’école primaire Les Lys d’eau en compagnie de la directrice de l’école, Chantal Lombardet, et de Madame la maire de Bourail, Brigitte El Arbi. Il a été notamment question de l’augmentation grandissante du nombre d’enfants inscrits aux Lys d’eau, due principalement, selon Brigitte El Arbi, au développement économique de la commune suite à l’aménagement du domaine de Déva et à la construction du Shératon. « Cette année, a expliqué Gil Brial, nous avons installé 80 tableaux blancs interactifs (TBI) supplémentaires dans les écoles de la province Sud. Aux Lys d’eau, le taux d’équipement en TBI est beaucoup plus élevé que dans les autres écoles. »

 

Un plateau sportif entièrement rénové au collège Louis-Léopold-Djiet

La visite s’est poursuivie par l’examen de plateau sportif du collège Louis-Léopold Djiet totalement remis à neuf, l’ancien commençant à faire grise mine. Un nouveau revêtement au sol, une nouvelle signalétique, des équipements neufs comme les paniers de baskets… les travaux entrepris par la province Sud ont permis de rénover à la fois le terrain sportif  de 1050 m² et la piste d'athlétisme de 850 m².  Une partie de la voirie de circulation interne du collège, sur une surface d'environ 500 m²,  qui permet entre autre l'accès au plateau sportif, a également été refaite. Le tout pour un montant total de 29 millions de francs. Gil Brial a ensuite poursuivi sa visite à l’internat provincial d’excellence avant de se rendre à l’école Louise-Michel.

Tenue commune à l’école Louise-Michel

Fait notable, cette école fait partie des cinq écoles retenues pour tester le port de la tenue commune en province Sud, « avec le soutien de la Province en attendant la généralisation sur l’ensemble du territoire provincial » précise le premier vice-président.

« La Nouvelle-Calédonie ne doit pas être un enjeu politique »

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et illustré par Fabrice Wenger
Ecrit le 23 Février 2016 par Véronique Mézille
La visite du président du Sénat, Gérard Larcher, à la province Sud, ne se sera pas résumée à une simple visite protocolaire. Finances, logement, nickel…les thèmes chers à la Province ont été abordés lors d’une réunion entre la délégation sénatoriale et la délégation provinciale composée du Président de la province Sud et de son exécutif ainsi que les chefs de groupes provinciaux.

Annoncé par le souffleur de toutoute, l’accueil du président du Sénat, Gérard Larcher, ce mardi 23 février, à la province Sud, par le président Philippe Michel est convivial et la poignée de mains chaleureuse. Après un passage par une haie d’honneur au rythme des danses du groupe local We Ce Ca, le président Philippe Michel procède à la présentation des élus provinciaux. Cette visite est d’autant plus marquante que c’est la première fois qu’un président de Sénat se déplace à la province Sud. La délégation sénatoriale et la délégation provinciale se sont ensuite réunies pour aborder les sujets chers à la mandature.

« La Nouvelle-Calédonie ne doit pas être un enjeu politique »

Rappelant le rôle et le place de la province Sud dans l’avenir institutionnel du pays, Philippe Michel a exprimé de façon claire le souhait de ne pas voir la Nouvelle-Calédonie, et la sortie de l’accord de Nouméa, devenir un enjeu politique dans les prochaines élections nationales. Il a, en cela, reçut de la part du président du Sénat, un engagement personnel et institutionnel.

Faire face au déficit de financement

S’appuyant sur les compétences et priorités provinciales, agriculture, tourisme, enseignement, actions sanitaires et sociales, logement…le président de la province Sud a souligné l’importance des provinces dans le développement économique et social du pays, et notamment de la province Sud qui rassemble les ¾ de la population calédonienne et dispose d’un budget de 50 milliards de F. A ce titre, la réduction des finances provinciales, dues notamment à la baisse drastique du concours de l’Etat sur les contrats de développement, notamment pour l’année 2016, a été fermement abordée par Philippe Michel qui a réitéré sa demande que l’Etat respecte ses engagements. Le président de la Province a, par ailleurs, rappelé l’important sujet de la clé de répartition qu’il faudra traiter en concertation et de façon globale dans le cadre de la sortie des accords de Nouméa.

Le nickel en crise

C’est ensuite l’épineux dossier du nickel, indissociable de l’avenir institutionnel du pays, qui est venu sur la table, puisque la province Sud accueille 2 des 3 usines du pays, et notamment la SLN. A ce titre, Philippe Michel a rappelé, qu’au titre de sa compétence environnementale, la Province doit se prononcer les prescriptions qui seront applicables à la nouvelle centrale de Doniambo, indispensable à un positionnement compétitif du nickel calédonien sur le marché mondial. Le maintien enservice de la centrale actuelle étant conditionné à l'attribution de dérogations par la Province, il y a urgence en termes sanitaire et environnemental.

Financer le logement

Autre sujet que le président du Sénat a abordé de lui-même, désirant en comprendre les mécanismes de financement : le logement. Philippe Michel en a profité pour rappeler que le niveau de construction accuse toujours du retard malgré les schémas de financement existants puisque 6 700 familles sont actuellement en attente d’un logement social. D’où l’importance de mobiliser la défiscalisation, les contrats de développement, les prêts… même si la disponibilité du foncier et les problématiques d’aménagement du territoire dans l’agglomération restent des contraintes majeures.

Soutenir la sécurité

Philippe Michel a attiré l'attention du président du Sénat sur la montée de la délinquance en Nouvelle-Calédonie vis à vis de laquelle l'Etat a un très grand rôle à jouer à la veille des échéances de 2018. Il est important de rassurer nos concitoyens sur l'implication de l'Etat dans l'exercice de sa compétence en la matière. Dans ce contexte, le président de la Province a  émis le souhait de pouvoir bénéficier du renfort des effectifs de police prévu à l’échelon national.

Cette visite protocolaire, qui ne valait bien sûr pas engagement, a néanmoins permis au président de la province Sud de porter un message fort qui a reçu l'écoute attentive du président du Sénat.

A l’issue de cet échange, Gérard Larcher s’est vu remettre des mains de Philippe Michel, une médaille commémorative de la province Sud ainsi qu’un couteau de chasse et un chapeau de broussard « car je sais que vous êtes chasseur et pêcheur » a déclaré le président de la province Sud. Ce à quoi le président du Sénat a répondu en offrant une médaille commémorative du Sénat : « C’est tout à fait exact et pour tout vous dire, j’ai fini la saison de chasse en France samedi dernier ».  Un mot de la fin en forme de boutade pour illustrer une rencontre riche et fructueuse.

Fermeture des parcs provinciaux

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Descriptif: 
La province Sud informe de la fermeture de ses parcs et aires protégées suivants : - Le Parc Provincial de la Rivière Bleue - Les Chutes de la Madeleine - La Netcha - Les Bois du Sud Pratiquer des activités aux alentours est également déconseillé (sentiers de randonnées ou camping). En cas d'amélioration de la météo, la réouverture est prévue le jeudi 25 février matin. Restez connectés : province-sud.nc
Thématique: 
Loisirs
Promu en: 
Site provincial
Site loisirs
du Mercredi, 24 Février, 2016 - 08:00 au Jeudi, 25 Février, 2016 - 08:00

Au village sans prétention…

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et illustré par Fabrice Wenger
Ecrit le 24 Février 2016 par Véronique Mézille
« Au village sans prétention, j’ai mauvaise réputation…je ne fais pourtant de tort à personne…» Cette célèbre chanson de Georges Brassens pourrait être reprise par Karel Ouetcho de Thio.

Originaire de Yaté mais vivant à Thio, le jeune lycéen de 17 ans partage son temps entre Nouméa et la commune de la côte Est. Etudes, vie quotidienne, loisirs...Il nous livre son ressenti  avec en point d’orgue, un sentiment : celui d’être stigmatisé

Un sentiment d’injustice

C’est en effet un véritable sentiment d’injustice qui saisit Karel quand il parle de sa vie à Nouméa : « A Nouméa, dès que je dis que je viens de Thio, on me regarde de travers, comme si j’étais un délinquant. Ça fait très mal d’être regardé comme ça. On se sent sali, et puis du coup, ça peut rendre violent ». Une des raisons pour laquelle Karel préfère largement vivre à Thio : « Nouméa je suis obligé d’y aller pour les études, je suis en 1ère gestion administrative mais je préfère rester à Yaté ou encore mieux à Thio».

De l’animation malgré un manque de structures pour les jeunes

Même s’il pointe un manque de structures pour les jeunes, « un lieu où on pourrait se retrouver comme une maison de quartier par exemple », Karel  se dit satisfait de sa vie à Thio : « Il y a pas mal d’évènements à Thio comme la fête de la musique, la foire de Thio, les journées sportives des associations, les tournois inter-tribus ». Toutes ces manifestations permettent aux jeunes, et aux moins jeunes, de se rencontrer, de partager, de créer du lien et de la cohésion qui parfois se diluent en dehors des cérémonies coutumières. « En dehors de ces évènements, nous nous retrouvons à la rivière ou sur le terrain de sport » précise le jeune homme.

Thio la mélodieuse

« Nos vieux appellent le village Thio la mélodieuse car à l’époque, c’est en tous cas ce qu’ils nous racontent, il y avait des bals, des gens de Nouméa qui venaient ici en week-end. Thio était très animé et nous, on aimerait bien que cela redevienne comme cela.  On en a assez que Thio soit assimilé à de la délinquance parce que c’est une minorité qui créée les problèmes. C’est vrai qu’il y a des bandes mais ce sont des bandes sympa, qui ne sont pas rivales et qui ne sont pas violentes. Mais on ne parle que de cela et pas de tout ce qui va bien, c’est-à-dire les élèves qui réussissent, les projets qui se montent, la bonne entente entre les tribus. » A bon entendeur….

Sthan à l’avant de la scène

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Ecrit le 24 Février 2016 par Naomi Vincent
La campagne annuelle de demande de Bourse d’Enseignement Artistique de la province Sud a débuté. Nombre d’artistes calédoniens ont déjà bénéficié d’une aide à la pratique artistique depuis la fin des années 90. Rencontre avec quelques-uns d’entre eux. En ce lundi 22 février au matin, c’est avec Sthan Kabar-Louët, le célèbre danseur et chorégraphe que nous avons rendez-vous.

Souriant et décontracté, Sthan Kabar-Louët revient sur son parcours avec un plaisir non feint. Et pour cause !  Passionné de danse depuis son plus jeune âge et ayant la chance d’avoir une mère qui travaille dans le milieu « ma première prof de danse au Colisée de Bourail », le danseur de 37 ans semble avoir vécu plusieurs vies en une.  A 14 ans il quitte sa Calédonie natale pour passer les auditions du Conservatoire National de Danse d’Avignon. S’en suivent trois ans et demi de section «danse-étude » en internat. Une période assez difficile pour le petit Calédonien « je ne viens pas d’un milieu aisé, avec le soutien de ma mère, j’ai dû me débrouiller seul en Métropole. J’allais seul faire mes demandes d’allocations, j’ai dû donner des cours de danse pour gagner un peu d’argent… ». En 1998, il passe les auditions de l’Ecole-Atelier Rudra Béjart (ndlr : l’école de Maurice Béjart est l’une des écoles de danse les plus réputées au monde) qu’il réussit haut la main et part s’installer en Suisse.

Un coup de pouce pour un grand saut

C’est à cette occasion qu’il demande et obtient le Prix d’Encouragement  Artistique de la province Sud. « Je pense qu’étant donné l’impact financier que représente le départ de Nouvelle-Calédonie, il est naturel que les besoins des étudiants soient pris en charge par le pays » déclare-t-il, avant de poursuivre « l’école que j’ai choisie, bien qu’elle soit l’une des écoles les plus prestigieuses au monde, est gratuite. Le Prix d’Encouragement Artistique  a contribué à me faire vivre en Suisse, à me loger…  bref à m’aider pour les frais du quotidien ». Cette période laisse un souvenir indélébile dans le cœur du chorégraphe « c’était très enrichissant d’un point de vue artistique mais aussi humain » se souvient-il « beaucoup de communautés étaient réunies, dans l’école ça parlait français, anglais, espagnol… c’était très beau, et Maurice (ndlr : Béjart)était très adroit pour faire vivre cette cohésion entre les peuples à travers la danse ». L’année d’après son inscription, Sthan Kabar-Louët est pris pour intégrer la compagnie  de son mentor, le « Béjart Ballet Lausanne » composé de 40 danseurs. Il  va rester  six ans dans la troupe, puis décide de rentrer en Nouvelle-Calédonie en 2005 s’envoler de ses propres ailes. « Après le décès de Maurice en 2007, je me suis senti la responsabilité, par attachement et  par fidélité, de faire vivre son travail à travers le mien à l’autre bout de la terre. Je suis fier de cela car je pense que ça n’est pas un hasard si j’ai travaillé chez Maurice et qu’il s’est occupé de moi. La cohésion des cultures est quelque chose qui se fait naturellement ici en Nouvelle-Calédonie et de par mes origines très mélangées c’est presque inné chez moi ».

Le retour au pays

Après onze ans de vie en Europe, le petit Nouméen rentre à la maison. Professionnellement le retour est difficile pour le jeune danseur « j’ai changé de planète d’un seul coup » se souvient-il « je lançais quelque chose de complètement nouveau à l’époque et ça n’a pas été facile. Il manquait de fonds, de structure mais je n’ai pas lâché le morceau. Il faut vraiment que les institutions mais aussi les danseurs comprennent que c’est un vrai métier qui demande de l’investissement ». Il conçoit le secteur danse au sein du Conservatoire de Musique et Danse la Nouvelle-Calédonie, qui ouvre en 2012, et le fait fonctionner pendant quatre ans. Parallèlement il continue à se former  (il reçoit le diplôme d’Etat d’enseignant de danse classique du Centre National de Danse de Paris en 2010 et le Certificat d’aptitude d’enseignant en danse classique, diplôme le plus élevé au niveau national, en 2013) et à monter des spectacles. Le succès est au rendez-vous et de Nouméa à Paris le public est conquis. Un conseil du pro  aux jeunes qui demandent la Bourse d’Enseignement Artistique ? « Même si on est loin on peut faire des choses bien » affirme l’artiste « il n’y a pas de secret, si on bosse, on fait carrière. Toujours garder en tête qu’il ne faut pas que du talent pour ce genre de travail, il faut aussi du caractère et de la persévérance.Je suis maintenant jury expert Danse pour la Bourse  et chaque année je défends les danseurs de toutes les disciplines donc n’hésitez pas ! ». Aujourd’hui   Sthan Kabar-Louët ouvre sa propre école de danse classique et moderne accessible de 4 à 99 ans… ou plus. «En plus de son activité de Massothérapeute, ma maman m’a suivi dans cette aventure puisqu’elle fait partie des  cinq professeurs intervenantdans la structure » sourit le directeur de « L’Avant-Scène Centre de Danse ». La boucle est bouclée.


Trouvez une activité artistique d’un simple clic !

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Ecrit le 25 Février 2016 par Naomi Vincent
Un outil pour trouver, d’un simple clic, la liste des activités artistiques accessibles pour les jeunes et les moins jeunes en province Sud au moment où vous le souhaitez, vous en rêviez ? La direction de la Culture de la province Sud l’a fait ! Ce nouvel annuaire, simple et efficace, rassemble toutes les informations (tarifs, horaires, adresses, périodicité…) pour vous faciliter la vie.

C’est la rentrée ! Les enfants ont repris le chemin de l’école depuis une semaine, le moment est venu de se pencher sur les activités extra-scolaires pour rendre cette année artistiquement  dynamique et enrichissante.

Pour le grand, passionné d’audio-visuel, qu’est-ce que je peux trouver ? Facile ! Il me suffit de sélectionner sa tranche d’âge, le domaine qui l’intéresse, ses temps libres, de lancer la recherche et…  la réponse est là. Des cours de vidéo  le soir ou le mercredi après-midi au Rex, en Centre-ville. Et en plus c’est gratuit !

Quelques clics plus tard, c’est Manon, 11 ans, et le petit dernier, 4 ans, qui ont une liste de possibilités à leur disposition pour l’année ou les vacances scolaires.

C’est déjà terminé ? Et si j’en profitais pour me mettre à la peinture depuis le temps que j’en rêve ? Une recherche après je n’ai plus qu’à choisir mon école.

L’année s’annonce artistique !

Consulter l'annuaire en ligne : http://eprovince-sud.nc/culture/annuaire-des-pratiques-culturelles

L’année du Singe célébrée à Ko We Kara

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Ecrit le 25 Février 2016 par la province Sud
Les communautés asiatiques du Caillou ont été conviées mercredi soir à célébrer le nouvel an, à Ko We Kara. Un moment de partage et de festivité que la province Sud a organisé pour souhaiter à tous une bonne et heureuse année du Singe !

C’est sous un feu de pétards assourdissant destiné à chasser les mauvais esprits suivi de la danse de la Licorne pour apporter la chance, que la cérémonie a débuté. Officiellement, le nouvel an asiatique a démarré le 8 février 2016 et comme chaque année, cette fête est l’occasion pour la province Sud de mettre les communautés asiatiques de Nouvelle-Calédonie à l’honneur. « C’est un bonheur de vous accueillir pour un moment d’échange et de partage, s’est exprimé Philippe Michel, président de la province Sud. Les communautés asiatiques font partie de l’histoire passée, présente et future de la Nouvelle-Calédonie. Elles ont participé à la construction de ce pays souvent au prix de nombreuses souffrances. » Un hommage légitime aux Vietnamiens, Chinois, Javanais, Thaïlandais et Japonais qui « parleur intégration et leur travail mais aussi par leurs valeurs comme le respect des anciens sans oublier la discrétion qui les caractérise, sont des repères en ces temps troublés » a souligné le président de la province Sud. Michel Fong, président de l’Association Chinoise a tenu à préciser : « Nous sommes des fourmis travailleuses en Nouvelle-Calédonie mais nous n’avons pas de revanche sur le passé. »

 


Au nom de la province Sud, Philippe Michel souhaite ses meilleurs vœux aux communautés asiatiques de Nouvelle-Calédonie.

Une année sous le signe de l’optimisme et de l’ambition !

2016 est l’année du Singe de Feu selon l’astrologie chinoise où « tout peut arriver ! » s’est exclamé Philippe Michel. « C’est une année qui offre les moyens de résoudre d’anciens problèmes. Une année placée sous le signe de l’optimisme et de l’ambition dans le domaine de l’économie et la politique. » Jean-Pierre Dinne, le président de l’Amicale Vietnamienne a souligné les « liens cordiaux que la communauté entretient avec les autres communautés asiatiques depuis des années. » Illustrant ainsi le vivre ensemble si cher aux Calédoniens pour « bâtir un avenir commun. »

Les communautés asiatiques ont investi Ko Wé Kara avec les danses traditionnelles sans oublier les mets qui font leur réputation. Et comme disent les Vietnamiens : chúc Mừng Nǎm Mới, les Chinois : xin nian kuai le et les Thaïlandais : sawasdee pii maï !

Le temps d’une soirée, Ko We Kara s'est paré de lampions aux couleurs vives de l’Asie.


On éclate les pétards pour chasser les mauvais esprits. Le bruit assourdissant qu’ils produisent est censé effrayer les démons !


Pas de célébration du nouvel an sans la danse de la Licorne pour apporter chance et prospérité le reste de l’année.


La danse du Bambou est un incontournable de toutes les fêtes vietnamiennes. Au rythme d’un tambour,  des danseuses sautent entre des tiges de bambou. Attention à ne pas se faire coincer le pied !


La danse du Feu exécutée par les jeunes filles de la communauté chinoise.


Les spécialités culinaires font la joie des convives.


Philippe Gomès, le député de la deuxième circonscription et Jean-Pierre Dinne, président de l’Amicale Vietnamienne.

 

Sportivement vôtre !

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et illustré par Ellen Van Hove
Ecrit le 25 Février 2016 par Véronique Mézille
L’heure de la rentrée a sonné pour toute le monde y compris pour le milieu sportif. C’est ainsi que cette soirée du mercredi 24 février était consacrée à une réunion d’information sur l’accompagnement des comités et associations sportives de la province Sud.

18h, la Maison des sports d’Auteuil fait salle comble. Les représentants des différents comités provinciaux, associations sportives et autres clubs, plus d’une cinquantaine de personnes, ont répondu présents à l’invitation de la direction de la Jeunesse et des Sports de la province Sud. Il faut dire que l’ordre du jour  est de taille puisqu’il s’agit d’exposer et d’expliquer les modalités d’accompagnement  par la Province, des projets sportifs, du fonctionnement et du dynamisme de l’association.

 « Etre sur la même longueur d’onde »

« Cette rencontre est particulièrement importante pour nous, expose  Philippe Le Poul, directeur de la Jeunesse et des Sports à la province Sud. Car il s’agit non seulement de vous expliquer l’accompagnement dont vous pouvez bénéficier de la part de la Province mais également d’échanger sur la politique sportive, sur les projets, sur vos actions pour toujours mieux travailler ensemble ». En bref, « Il s’agit d’être sur la même longueur d’onde » précise Hervé Laurent, chef du service des sports ; être sur la même longueur d’onde sur les valeurs que porte la province Sud et que les projets sportifs doivent véhiculer : effort, respect, engagement, dépassement, tolérance, partage, citoyenneté, solidarité.  Mais également sur la même longueur concernant les publics visés : « je vous rappelle que nous soutenons prioritairement les projets sportifs à destination des femmes, des jeunes, des personnes porteuses d’un handicap, des publics prioritaires et des projets alliant le sport et la santé » indique Philippe Le Poul.

196 millions de francs pour accompagner les associations sportives

Les actions des clubs et comités provinciaux qui sont susceptibles d’être aidées par la Province et le CNDS car correspondants aux orientations qu’elle  s’est fixée, sont ensuite détaillées : actions de masses, telles que les journées découvertes, récréatives, les rassemblements ; actions d’initiation (écoles de sport, stages, rencontres officielles, formations) ; actions de perfectionnement et actions d’entrainement à la compétition. Puis vient sur la table le sujet que tous les participants ont à cœur et qui va occuper une grande partie de la soirée : les dossiers de subventions, aussi bien celui du CNDS, le Centre National de Développement du Sport, que celui de la Province. Frais de déplacement, remboursement des licences, sécurité, achat de matériel, mutualisation des moyens…tous les sujets sont abordés en toute liberté. A ce titre, Philippe Le Poul précise que « 196 millions de francs sont alloués cette année au soutien des actions des associations sportives. Sur les 1879 dossiers instruits l’année dernière, 1850 projets ont été financés par la province Sud et le CNDS»

Valoriser les partenariats

Cette année, la province Sud souhaite mettre en valeur les partenariats avec les associations sportives et a développé une charte graphique également présentée lors de cette réunion. Ces petits pouces  qui « soutiennent, encouragent, accueillent » les « évènements, projets ou rendez-vous » en fonction des actions seront à apposer sur tous les supports de communication développés.

C’est donc une année sous le signe du sport qui s’ouvre !

 

Le président du Sénat en visite à l’Ile des Pins

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et illustré par Véronique Mézille
Ecrit le 26 Février 2016 par Véronique Mézille
« Je suis certainement au paradis » a annoncé le président du Sénat, Gérard Larcher, en foulant le sol de l’Ile des Pins ce vendredi 26 février au matin, accompagné du troisième vice-président de la province Sud, Dominique Molé, du Haut-commissaire de la République, du maire de la commune et de nombreux autres invités.

Découverte des structures touristiques, discours à la mairie, coutume à la Chefferie, plantation d’arbre, visite du Centre médico-social provincial,  la visite du président du Sénat « au paradis »  aura été courte mais intense et placée sous le signe de la convivialité.

Saluer le travail de la Province Sud 

Accueilli par Dominique Molé et le docteur Marc Droetto au CMS de l’Ile des Pins, Gérard Larcher s’est enquis des conditions sanitaires et sociales de l’Ile et de l’accession aux soins. Le médecin responsable du CMS lui a détaillé le fonctionnement du centre et sa polyvalence en précisant que  les soins vont de la prévention aux urgences en passant par le curatif.

Dominique Molé a également souligné le rôle primordial du Centre, «ainsi que sa particularité qui est de prendre en charge la totalité de la population kunié,  le CMS étant le seul établissement de soins de la commune ».

Un échange riche et fructueux au terme duquel Gérard Larcher a tenu à saluer le travail de la province Sud tout en plaisantant sur sa propre formation : « je suis vétérinaire et mon épouse est dentiste, vous auriez une place pour nous ici ? »

La visite s’est ensuite poursuivie par une rencontre à la mairie et une plantation symbolique d’arbre au cours de laquelle le président du Sénat  a déclaré : «la commune est un  lieu de proximité d’autant plus important en ces temps d’interrogations. Si l’Etat est le pilier central, je souhaite que la flèche faitière soit le symbole de la rencontre entre le peuple kanak, le peuple calédonien et la France ».Un repas et une coutume ont ensuite clos cette visite.

 

Le CMS de l’Ile des Pins

Comme tous les CMS de la province Sud, la mission principale du CMS de l’Ile des Pins est d’être au plus proche de la population et d’offrir des soins de proximité.

12 personnes dont 3 médecins, 3 infirmières, 1 sage-femme et 1 dentiste y prodiguent tous les soins nécessaires. « Nous travaillons dans un esprit de santé publique, explique Marc Droetto. C’est pourquoi, en plus du curatif et des urgences, nous mettons l’accent sur la prévention, notamment en intervenant dans les écoles pour apprendre aux enfants à se laver les mains par exemple, mais aussi à chaque consultation de patients. Notre rôle est également d’appliquer les directives du schéma santé de la Province en terme notamment de proximité et de qualité des soins. C’est pourquoi nous avons mis en place les visites à domiciles, notamment auprès des personnes à mobilité réduite, ainsi qu’un programme qualité ». A noter que de nombreux vacataires spécialisés, psychologue, cardiologue, phlébologue, orthophoniste, viennent compléter cette offre de soins.

 

 

8 mars - 24 ans du Centre de Conseil Familial

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