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Un nouvel élu à la Province

Les raisons invoquées par Frédéric De Greslan, lors de la conférence de presse, donnée le 4 novembre :
« Pour moi, un élu, c’est un citoyen normal à qui l’on a confié le mandat de représenter le peuple dans les institutions pendant une durée déterminée.
En 7 ans de mandat, j’ai pu siéger dans toutes les institutions calédoniennes : Province, Congrès, Gouvernement, grâce à la confiance de mon groupe politique, Calédonie Ensemble.
Mais j’ai fait un vœu, il y a 7 ans et si je ne le respectais pas, je me trahirais moi-même.
Je n’ai donc pas d’autre solution que de démissionner de mon mandat d’élu à l’assemblée de la province Sud et de retourner à la vie civile, en tant que simple citoyen et conseiller municipal de Païta…
Même si cette décision est douloureuse, je suis particulièrement enchanté que ce soit un ami de Païta, monsieur Jean-Baptiste Marchand, qui me succède à la province Sud et qui me rejoindra en même temps sur les bancs du conseil municipal de Païta, où nous consacrerons toute notre énergie à la défense des administrés de la commune. »
Le nouvel élu de la province Sud
Jean-Baptiste Marchand dirige, avec ses deux enfants, une société agricole sur Païta. Cet homme passionné investit, depuis 35 ans, toute son énergie et son audace dans l’agriculture calédonienne.
« Je ne viens pas d’une famille d’agriculteurs mais j’ai passé mon enfance à Bourail dans un milieu rural et je pense que ma vocation vient de là. J’ai exercé différents métiers mais l’agriculture est une passion que ce soit l’élevage ou le maraîchage. »
Après avoir été administrateur du Crédit Agricole, trésorier de l’UPRA bovine puis président du groupement de défense des cultures, il s’engage pour les municipales en 2013 à la mairie de Païta.
Très attaché à sa famille, Jean-Baptiste Marchand a su susciter, chez ses enfants, l’envie de travailler avec lui en proposant une gestion équitable et incitative de l’entreprise familiale.
Il s’attachera donc lors de son mandat d’élu provincial à contribuer à la construction d’un modèle innovant pour l’agriculture et plus largement, pour la société calédonienne.
Homme de conviction et de tempérament, il souhaite participer à la construction d’une Nouvelle-Calédonie dynamique et moderne.
Frédéric De Greslan et son successeur Jean-Baptiste Marchand, entourés des conseillers municipaux de Païta.
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Maison dite de l'amirauté
Code de l'Environnement JUIN 2015
313 pages
JUIN 2015
Code de l'Environnement

Les travaux de réparation du pont de la SLN en bonne voie

Afin de pénaliser le moins possible le trafic sur cette voie (de l’ordre de 60 000 véhicules par jour), le chantier est réalisé, dans la mesure du possible, de nuit. Cependant, certaines phases de travaux nécessitent d’interrompre complètement la circulation plusieurs jours d’affilée. La province a fait le choix d’effectuer ces travaux durant le mois de janvier car « d’après nos comptages, c’est une des périodes les moins chargées en termes de circulation routière grâce aux vacances scolaires » explique Eric Siegle, adjoint au chef de la subdivision sud de la Direction de l’équipement de la province.
Fermeture à la circulation et déviation
C’est ainsi que la VE1 est fermée à la circulation depuis le lundi 11 janvier 20h00 et ce jusqu’au vendredi 15 janvier 2016 5h00, sens Nord / Sud, jour et nuit, avec un itinéraire de déviation via l'échangeur de Montravel, la bretelle vers Doniambo, la rue Desjardin et la bretelle d'accès à la VE1.
Dans un second temps, la VE1 sera fermée à la circulation, du lundi 18 janvier 2016 à 20h00 jusqu'au vendredi 22 janvier 2016 5h00, dans le sens Sud / Nord, également jour et nuit, avec un itinéraire de déviation via l'ancienne bretelle de la montagne coupée, la rue Unger, l'échangeur de Montravel et la bretelle d'accès à la VE1.
Des travaux indispensables
Pour rappel, le pont de la SLN est en réalité constitué de deux ponts en béton armé de 28 mètres de long et datant de 1972, qui nécessitent aujourd’hui de gros travaux de réparation dont « le changement des 32 appareils d’appui qui assurent la connexion entre la partie horizontale du pont et ses piles. Ils absorbent notamment les secousses et les chocs de la circulation automobile. Leur bon entretien est essentiel à la longévité globale du pont» précise Erice Siegle. Cette opération est particulièrement délicate car elle nécessite de soulever les deux tabliers de pont d’environ 55 cm au-dessus de leurs piles par vérinage (utilisation de vérins), « ce qui prend 7 heures, à raison de 1,4 millimètres par heure » ajoute Eric Siegle. D’autres travaux portant sur l'étanchéité et le revêtement, la réfection des joints de la chaussée, la mise en conformité des dispositifs de sécurité centraux et latéraux ainsi que l’éclairage public, sont également effectués. Autant de travaux qui permettent autant de préserver le patrimoine sur le long terme que d’améliorer la sécurité et le confort des automobilistes au quotidien.
L'opération de vérinage (soulever les deux tabliers de pont d’environ 55 cm au-dessus de leurs piles en utilisant des vérins), en photo.
Communiqué de la présidence relatif à l'occupation du domaine public en baie de N'go
Le bord de mer a le statut de « domaine public maritime » (DPM), dont la loi du pays du 11 janvier 2002 confie la gestion aux provinces. C’est à ce titre que, par deux actes de concession du 21 décembre 2006 et du 2 septembre 2008, la province Sud a autorisé la SARL Aqualagon à occuper 21 hectares du DPM, situés sur la rive droite (Ouest) de la baie N’go, avec « constitution de droits réels » et pour 35 ans. Aqualagon y a réalisé une ferme piscicole comprenant notamment 8 cages en mer, une digue en enrochement, deux docks de 300 et 50 m2 et un logement de gardien de 60 m2, le tout s’accompagnant d’investissements matériels et immatériels très importants (cuves, filtres, tuyauterie, études, etc.).
Pourtant, le 10 septembre 2008, la société MKM a sollicité de la province Sud la location d’une parcelle déjà accordée à la SARL Aqualagon, au motif qu’elle y stockait du minerai. La concession accordée à la SARL Aqualagon étant légitime et irrévocable, la province Sud a notifié le 30 décembre 2008 un refus à la société MKM, et l’a enjointe d’enlever ses matériaux. La société MKM en a pris acte et a accepté de réaliser, sur l’autre rive de la baie N’go, les aménagements nécessaires au chargement du minerai extrait de sa future mine « Ada ». Par courrier du 2 février 2009, elle a sollicité l’autorisation d’occuper la rive gauche (Est), et cette autorisation lui a été accordée par arrêté du 3 février 2011. En accord avec la société, cet arrêté demandait que soient achevés avant le 31 janvier 2014 un wharf équipé d’une bande transporteuse (stacker), une plateforme de stockage du minerai, divers aménagements pour la gestion des eaux et trois bouées d’ancrage pour le mouillage des chalands et remorqueurs.
Parallèlement, la province a instruit la demande de MKM d’exploiter la mine Ada, et lui a accordé une autorisation à ce titre le 7 juillet 2011, malgré l’absence d’aménagement permettant le chargement de minerai. Implicitement, la province comptait à l’époque « fermer les yeux » sur l’utilisation sans droit ni titre faite à titre temporaire par MKM de la parcelle concédée à Aqualagon en rive droite.
Mais la société MKM a délibérément transformé le temporaire en définitif… Fin 2013, elle a demandé à la province que le délai qui lui avait été accordé soit prolongé au 31 mars 2014, et un arrêté modificatif a été pris en ce sens. Puis à nouveau, en septembre 2014, elle a demandé une nouvelle prolongation, cette fois au 30 juin 2015, laquelle lui a également été accordée. Pendant toute cette durée, elle a utilisé, pour ses chargements de minéraliers, les terrains concédés à Aqualagon, avec des impacts considérables pour l’activité de cette société : destruction d’un dock de 30 m², endommagements divers, difficultés d’accès, pollutions, etc.
En 2015, la société MKM a, par deux fois, refusé de participer à des réunions organisées par la province afin d’examiner la situation. Aujourd’hui, elle exige d’Aqualagon de quitter le site. Devant cette escalade initiée par une société illégitime, qui ne respecte aucun de ses engagements, la province Sud a, par courrier du 4 janvier 2016, informé la société minière qu’elle ferait dorénavant pleinement application des dispositions de la délibération sur les redevances d’occupation du domaine provincial, en lui réclamant une redevance de 2 118 574 francs par an, à compter du 1er janvier 2010, multipliée par deux du fait d’une occupation sans droit ni titre. En outre, ce courrier a rappelé à MKM que le commissaire enquêteur chargé de l’enquête publique préalable à l’autorisation d’exploiter le site minier de Graziella avait mentionné dans ses conclusions que, du fait que les minerais issus de cette mine devaient être chargés en baie N’go, il était impératif de régler les difficultés posées par l’absence d’installations de chargement.
La société Aqualagon a demandé au Juge des Référés du Tribunal Mixte de Commerce de Nouméa, dont l’audience est fixée au 18 janvier 2016 à 10h00, de prononcer l’expulsion de la société MKM et la réalisation d’une expertise de nature à établir le préjudice qu’elle subit et les mesures qu’il convient de mettre en oeuvre pour la remise en état des lieux.
Un été au ciné du 20 au 24 janvier

Toutes les séances commencent à 19h15.
Mercredi 20 janvier
- Yaté - médiathèque
Le labyrinthe
De Wes Ball
Avec Dylan O'Brien, Aml Ameen, Will Poulter
Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.
- Nouméa - Parc zoologique et forestier
Les minions
De Pierre Coffin, Kyle Balda
Avec Marion Cotillard, Guillaume Canet, Gad Elmaleh
A partir de 3 ans
A l'origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les uns que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l'un d'eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l'adolescent rebelle et de l'adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d'un nouveau patron malfaisant pour guider les siens. Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l'histoire. De l'Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l'annihilation de leur espèce.
Jeudi 21 janvier
- Farino - mairie
Les Bostrolls*
De Graham Annable, Anthony Stacchi
Avec Isaac Hempstead-Wright, Elle Fanning, Ben Kingsley
A partir de 10 ans
Les Boxtrolls est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’époque victorienne, dont la principale préoccupation est le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru. En réalité les Boxtrolls sont une communauté souterraine d’adorables et attachantes créatures excentriques qui portent des cartons recyclés comme les tortues leurs carapaces. Les Boxtrolls ont élevé depuis le berceau un petit humain orphelin OEuf, comme l’un des leurs, explorateur de décharge et collectionneur de détritus mécaniques.
Ils deviennent soudainement la cible d’un infâme dératiseur Archibald Trappenard qui voit dans sa disposition à éradiquer les trolls son ticket d’entrée au sein de la bonne société de Cheesebridge. La bande de bricoleurs au grand coeur doit alors se tourner vers celui dont ils ont adopté la responsabilité, ainsi qu’une jeune fi lle de la haute qui n’a pas froid aux yeux, Winnie afin de concilier leurs deux mondes, au gré des vents du changement... et du fromage...
* Venez déguisé !
- Païta - tribu de N'dé
Le Grand jour
Aux quatre coins du monde, de jeunes garçons et filles se lancent un défi : aller au bout de leur rêve, de leur passion et réussir l’épreuve qui va bouleverser leur vie. Ensemble ils vont vivre une journée unique celle de toute les espérances.
Vendredi 22 janvier
- Mont-Dore - Plum - Plage de Carcassone
Le dernier loup
De Jean-Jacques Annaud
Avec Feng Shaofeng, Shawn Dou, Ankhnyam Ragchaa plus
1969. Chen Zhen, un jeune étudiant originaire de Pékin, est envoyé en Mongolie-Intérieure afin d’éduquer une tribu de bergers nomades. Mais c’est véritablement Chen qui a beaucoup à apprendre – sur la vie dans cette contrée infinie, hostile et vertigineuse, sur la notion de communauté, de liberté et de responsabilité, et sur la créature la plus crainte et vénérée des steppes – le loup. Séduit par le lien complexe et quasi mystique entre ces créatures sacrées et les bergers, il capture un louveteau afin de l’apprivoiser. Mais la relation naissante entre l’homme et l’animal – ainsi que le mode de vie traditionnel de la tribu, et l’avenir de la terre elle-même – est menacée lorsqu’un représentant régional de l'autorité centrale décide par tous les moyens d’éliminer les loups de cette région.
Dimanche 24 janvier
- Nouméa - Plage du Kuendu Beach
A la poursuite de demain
De Brad Bird
Avec George Clooney, Hugh Laurie, Britt Robertson
Casey, une adolescente brillante et optimiste, douée d’une grande curiosité scientifique et Frank, un homme qui fut autrefois un jeune inventeur de génie avant de perdre ses illusions, s’embarquent pour une périlleuse mission. Leur but : découvrir les secrets d’un lieu mystérieux du nom de Tomorrowland, un endroit situé quelque part dans le temps et l’espace, qui ne semble exister que dans leur mémoire commune... Ce qu’ils y feront changera à jamais la face du monde… et leur propre destin !
Télécharger le programme complet
Toujours plus de succès pour un été au ciné

Depuis la séance d’ouverture au Château Hagen, le 3 janvier dernier, à laquelle plus de 750 spectateurs ont participé, un été au ciné a accueilli, à ce jour, plus de 4 200 personnes, soit environ trois fois plus que l’année dernière.
"Vice-Versa" au Château Hagen le 3 janvier
Quelques rendez-vous ont tout particulièrement rencontré un vif succès comme la projection du film « Hôtel Transylvanie 2 » au Parc zoologique et forestier, le mercredi 13 janvier, qui a compté 1 260 spectateurs.
Hôtel Transylvanie 2 au Parc zoologique et forestier le 13 janvier
A noter également une première pour Poya qui projetait le film d’animation « La légende de Manolo » également le mercredi 13 janvier, ainsi que pour Les Cerisiers Bleus qui accueillait le film « On voulait tout casser » le jeudi 14 janvier.
La légende de Manolo » à Poya le 13 janvier
On voulait tout casser aux Cerisiers Bleus le 14 janvier
A mi-chemin de l’opération qui se poursuit jusqu’au 7 février avec une séance de clôture sur la plage du Méridien avec « Seul sur Mars », le succès est au rendez-vous.
Top départ pour le parcours d’accompagnement des étudiants

Pas moins de 200 étudiants ont en effet été invités par la direction de l’Education de la province Sud à participer à deux réunions d’informations sur le parcours d’accompagnement mis à leur disposition. «Il s’agit de les aider à bien préparer leur départ et à réussir leurs études une fois en Métropole » explique Edith Marcuzzo du service des bourses et aides aux élèves et étudiants, avant d’ajouter : «l’aide ne consiste pas seulement en un soutien financier sous forme d’aides et de bourses mais également en un parcours très complet d’accompagnement fait d’ateliers d’inscription, de préparation au départ, de conseils, de suivis… l’objectif du parcours est de les soutenir au maximum dans leur projet d’étude et de départ en France».
Un point d’entrée : le BIAE
Les deux réunions ont ainsi présenté et détaillé, non seulement le dispositif des bourses et aides financières, mais également la totalité des autres soutiens proposés par la province Sud. « C’est le Bureau d’Information et d’Aides aux Étudiants (BIAE) qui est votre point d’entrée » précise Edith Marcuzzo aux étudiants présents. «Les agents de ce bureau gèrent vos demandes d’aides et sont vos interlocuteurs pour tout ce qui concerne les accompagnements proposés par la province Sud. »
Des ateliers pour se préparer
Ont ensuite été présentés les ateliers d’inscription, à partir du 25 janvier, qui mettent à disposition des étudiants tous les outils et moyens humains nécessaires pour faciliter leurs démarches (salle dédiée, ordinateurs, accès à internet, imprimante, conseils..), les ateliers de préparation au départ, entre avril et juin, ainsi que les démarches à effectuer avant le départ en Métropole puis une fois sur place.
Beaucoup d’étudiants présents avaient fait le déplacement avec leurs parents et, une fois la présentation générale finie, les questions ont fusé : Les bourses sont-elles cumulables ? Et si je fais le choix d’un établissement privé, cela se passe comment ? Est-ce que j’ai droit à un logement en cité universitaire si je ne suis pas boursier ? Comment se passe l’accueil à Paris ?
Des questions auxquelles Edith Marcuzzo a répondu et qui trouvent également réponse dans le guide des étudiants soutenus financièrement par la province Sud remis à chaque personne présente.
Prochaine étape : les ateliers d’inscriptions à partir du 25 janvier.
Fermeture exceptionnelle des services de la direction de l’environnement de la province sud
Koindé sous les feux des projecteurs !

Pas moins d’une quarantaine de personnes ont assisté à la projection du film d’animation « Les Boxtrolls » d' Un été au ciné.
Les éclats de rire des enfants, comme des plus grands, ont ainsi résonné toute la soirée, témoignant du succès de cette opération.
Défi relevé pour un chantier exceptionnel

C’est avec quelques heures d’avance, fait suffisamment rare pour pouvoir être souligné, que cette phase des travaux en continu de réparation du pont de la SLN s’achève et que la remise en circulation peut être effectuée. Et ce grâce au travail, 24h sur 24, des agents de la Direction de l’Equipement de la province Sud, le DEPS, de l’entreprise Arbé et de ses sous-traitants.
Une première en Nouvelle-Calédonie
Pour rappel, la province Sud avait entamé ces indispensables travaux de réparation du pont de la SLN sur la voie express n°1 depuis le 4 janvier. Certaines phases nécessitant d’interrompre la circulation, de jour comme de nuit, des déviations avaient été organisées depuis le 11 janvier. Et, même si le choix d’effectuer ces travaux durant la période scolaire a permis d’en limiter l’impact sur la circulation, les automobilistes ont tout de même subi de nombreux ralentissements. Mais il devenait urgent de les entamer comme le rappelle Jean-Pierre Breymand, directeur adjoint de la Direction de l’Equipement de la province Sud : « Le pont de la SLN est en réalité constitué de deux ponts en béton armé de 28 mètres de long et datant de 1972, qui nécessitent aujourd’hui de gros travaux de réparation dont le changement des 32 appareils d’appui qui assurent la connexion entre la partie horizontale du pont et ses piles. Ils absorbent notamment les secousses et les chocs de la circulation automobile. Leur bon entretien est essentiel à la longévité globale du pont et ces travaux devraient être effectués tous les 10 ans.» Eric Lafitte, directeur des travaux chez Arbé précise : « c’est vraiment un chantier exceptionnel qui s’achève car d’habitude, on ne soulève les ouvrages que de quelques centimètres alors qu’ici, il a fallu vériner sur 60 centimètres. C’est la première fois en Nouvelle-Calédonie mais également très rare en Métropole. » Ces travaux ont par ailleurs nécessité des compétences très pointues « puisqu’il fallait soulever tous les points d’appui en même temps et totalement à la verticale. Pour cela nous avons des personnes spécialement formées qui utilisent une centrale de vérinage automatisée reliée à des capteurs positionnés sous le pont » souligne Eric Lafitte.
Une centaine de personnes pour assurer la bonne marche du chantier
Les automobilistes circulant matin et soir sur le pont ne l’auront peut-être pas remarqué mais ce ne sont pas moins d’une centaine de personnes qui œuvrait à la bonne marche de ce chantier. Se relayant toutes les 8 heures, les équipes d’Arbé et les sous-traitants (une cinquantaine de personnes à chaque fois) ont travaillé sans relâche pour achever cette phase dans les temps. « 5 agents de la DEPS étaient présents en permanence afin d’assurer les points de levée à chaque étape des travaux, ce qui a permis de tenir les délais» indique Jean-Pierre Breymand en ajoutant : « nous avons redescendu le pont ce matin, nous finissons l’enrobé de la voie et la circulation sera rouverte cette nuit ». Reste quelques semaines de travaux, exclusivement de nuit cette fois-ci, pour terminer les joints de chaussée, la signalétique, la mise en place de nouveaux dispositifs de sécurité…. Et le chantier sera définitivement achevé, à la grande satisfaction des automobilistes mais également de toutes les équipes mobilisées sur le terrain.
Relooking de rentrée pour les collèges de la province Sud

La province Sud a ainsi entamé des travaux de construction, de rénovation et d'équipement dans un certain nombre de collèges. Afin de les effectuer dans les meilleures conditions possibles, c’est-à-dire avant la rentrée scolaire, ces travaux nécessitent une forte mobilisation des équipes provinciales et des entreprises. Ce ne sont pas moins de 8 opérations de constructions neuves, d’aménagements ou d’agrandissements des établissements qui sont conduites, ou vont être entamées, pour l’année 2016, pour une enveloppe globale de plus de 500 millions de F.
Une extension du collège « La Colline » de Thio
Le collège de Thio nécessitait une profonde réhabilitation afin d’offrir aux élèves et enseignants des conditions d’études et de travail satisfaisantes. Sont donc actuellement en cours la construction d'un pôle d'éducation physique et sportive de 77 m2, comprenant une salle des professeurs, des vestiaires filles et garçons ; la construction d'un bureau de vie scolaire, d’une salle d'étude et d’une salle banalisée, le tout d’une superficie de 211 m² ainsi que la construction d'un atelier pour le factotum et d'un local poubelle. L'aménagement des extérieurs (286 m²) qui consiste dans le déplacement de l'entrée principale et la création d'un accès de service et de cheminements piétons est également en cours. Ce ne sont pas moins de 321 m² de bâtiments et d’aménagements extérieurs qui sont actuellement en cours de réalisation. Les travaux, d’un montant de 96 millions de F, dureront 8 mois et se poursuivront donc au-delà de la rentrée scolaire, d’où une minutieuse planification pour éviter toute gêne lors de la reprise des cours.
Faire du sport à l’abri au collège Portes-de-Fer
Un préau sportif de 440m², fermé sur deux de ses côtés, permettant notamment la pratique du badminton, du volleyball et de la gymnastique dans un environnement protégé des intempéries et du vent, est actuellement en construction. Les travaux devraient durer 4 mois, pour un montant total de 40 millions de francs.
Un plateau sportif entièrement rénové au collège de Bourail
Le plateau sportif du collège Louis-Léopold Djiet de Bourail commençait à faire grise mine et nécessitait une remise à neuf complète. Un nouveau revêtement au sol, une nouvelle signalétique, des équipements neufs comme les paniers de baskets… les travaux entrepris par la province Sud visent à rénover à la fois le terrain sportif de 1050 m² et la piste d'athlétisme de 850 m². Une partie de la voirie de circulation interne du collège, sur une surface d'environ 500 m², qui permet entre autre l'accès au plateau sportif, sera également refaite. Les travaux devraient durer 2 mois pour un montant total de 29 millions de francs.
Le collège Jean Mariotti prend des couleurs
Le collège Jean Mariotti a été construit dans les années 70 et nécessitait, malgré les rénovations précédentes, un important ravalement des façades extérieures. C’est désormais chose faite avec ces nouvelles peintures, ainsi que les reprises de béton, qui couvrent l’ensemble des murs extérieurs des bâtiments et logements de fonction, pour un montant de 120 millions de F. Par ailleurs, la cuisine, qui permet de délivrer des repas chauds aux élèves et personnel enseignant, nécessitait une réorganisation. Un complet réaménagement pour plus de fonctionnalité a donc été effectué, pour un montant de 17 millions de F.
Un local pour le personnel au collège de Magenta
D’autres travaux de construction et de rénovation vont également démarrer tout au long de l’année telle que la rénovation de locaux pour le personnel au collège de Magenta, qui devrait débuter en avril de cette année, pour un montant de 27 000 000 francs.
Des équipements pédagogiques
Par ailleurs, divers travaux et commandes d’équipements pédagogiques ont été réalisés pendant les grandes vacances, dans divers collèges de la province (Yaté, Païta, La Foa, Boulari, Auteuil, Georges Baudoux, Bourail, Boulouparis, Kaméré…), pour un montant de 63 millions de F.
Ainsi, la classe de SEGPA du collège de Normandie a reçu des nouveaux équipements de cuisine pour plus de 4 millions de F. 9 millions de travaux ont été effectués pour rénover le centre de documentation et d’information et la salle d’étude du collège de Rivière-Salée. Au total, 19 opérations liées à la réfection, l’entretien et le confort ; 13 opérations liées aux travaux d’hygiène et de sécurité et 4 opérations liées aux commandes d’équipements ont été engagées.
Un 21ème collège
Enfin, la pose de la première pierre marquant le début de la construction du deuxième collège de Dumbéa-sur-mer est prévue courant 2016. L’ouverture de ce 21ème collège est attendue pour la rentrée 2018.
Tous numérique
L’opération « collège numérique », débutée en 2010, se poursuit.
En 2015, la province Sud avait défini un collège type numérique et déterminé les actions restant à mener.
Après l’expérimentation réussie du projet TICE à Plum qui se poursuit en 2016 pour un coût total de 14 500 000 F, les collèges Edmée Varin à Auteuil, Portes de Fer, Jean Mariotti, Louis Léopold Djiet à Bourail, Georges Baudoux, Magenta, Normandie, Dumbéa-sur-mer 1, Rivière-Salée, Boulari et Païta nord ont été entièrement câblés et disposent de divers équipements tels que vidéoprojecteurs interactifs, TBI, haut-parleurs, classes numériques mobiles.
En 2016, les collèges de Tuband, Kaméré et Jean-Fayard à Katiramona seront entièrement câblés pour un montant de 135 000 000 francs et équipés (vidéoprojecteurs interactifs et haut-parleurs).
300 postes informatiques seront livrés dans les collèges Edmée Varin et Portes-de-Fer afin de remplacer l’ensemble du parc informatique vieillissant, pour un montant de 36 millions de F.
Port N’Géa fait peau neuve

Ils avaient tous revêtu leurs plus beaux atours pour venir déguster la galette des rois et, devenir, pourquoi pas, le roi ou la reine de la journée. Mais cette après-midi festive étaient surtout l’occasion de revenir sur l’importante opération de réhabilitation des logements menée conjointement par la SIC, la DPASS, la Direction Provinciale des Affaires Sanitaires et Sociale, la Direction du Logement de la province Sud et le CCAS, le Centre Communal d’Action Sociale.
Des logements réhabilités pour une meilleure qualité de vie
« La cité a été construite dans le années 70 et ne correspondait plus du tout aux besoins des habitants. Il était nécessaire d’engager une profonde rénovation afin d’offrir aux locataires des studios dignes de ce nom » explique Claude Ayrault de la Direction du Logement de la province Sud.
Les travaux de réhabilitation ont démarré début janvier 2015, et, à ce jour, 4 bâtiments ont été entièrement réhabilités. 50 logements ont pu être livrés en décembre 2015 « Cela nous change complètement la vie » explique Losalia Mauligalo, résidente depuis octobre 2009 et qui a intégré son nouveau studio en décembre. « Avant les toilettes étaient à l’extérieur et nous avions peur des agressions la nuit. Et puis maintenant les logements sont plus grands et on peut faire un vrai coin salon. »
Les surfaces habitables ont en effet été agrandies et chaque appartement a été doté d’un coin sanitaire individuel. Pour ce faire, 26 logements ont dû être supprimés, ce qui porte le nombre de studios à 130 à la fin des travaux, contre 156 initialement.
Les travaux de réhabilitation de la 2ème tranche ont commencé depuis le début de l’année et devraient se terminer fin 2016. La 3ème tranche de travaux devrait être livrée fin 2017.
Un foyer géré par la DPASS
« Au sein de cette résidence SIC qui accueille des personnes âgées, la DPASS gère le foyer qui a pour but d’accueillir des personnes âgées de plus de 60 ans autonomes mais fragilisées du fait de leur parcours de vie difficile et de leur isolement et de leur proposer un accompagnement social adapté et des activités pour favoriser leur autonomie et leur insertion » explique Magali Vuillemot, coordinatrice du foyer, tandis que Chantal Bouyé, de la Direction du Logement de la province Sud, ajoute : « Cette réhabilitation a supposé pour les résidents un véritable changement puisqu’ils sont désormais locataires en titre de leurs logements, et règlent donc désormais leur loyer ainsi que les charges d’électricité et d’eau. Auparavant, ces dépenses étaient couvertes par la province Sud, titulaire du bail. Cette évolution a été préparée grâce à un accompagnement des résidents et à une implication de différents partenaires dont le CCAS de Nouméa et la direction du Logement de la province Sud ».
Le chiffre
Cette réhabilitation représente un investissement de 916 millions environ, dont 239 millions financés dans le cadre du contrat de développement 2011-2015 (tranche 2011), Etat / province Sud, soit 26% du coût global.
Les musiciens intervenants territoriaux sont dans la place

Avec des reprises telles que le célèbre chant sud-africain « Asimbonanga », ou des morceaux de jazz de Wayne Shorter, ou encore une réinterprétation d’une berceuse traditionnelle kanak, KNK Unity, dont les membres sont originaires des 3 provinces du pays, a dévoilé l’étendue de son savoir-faire musical sous les yeux et les oreilles d’un public ravi.
4 ans de formation
« Ce concert est le résultat des 4 années de la formation de Certificat de Musicien Intervenant Territorial, formation diplômante dispensée par le Conservatoire de Musique de la Nouvelle-Calédonie qui répond aux objectifs de rééquilibrage prévus dans l’accord de Nouméa » explique Alain Guarese, directeur de l’AFMI, Association de Formation des Musiciens Intervenants et coordinateur CMIT, en ajoutant : « le cru 2015 est excellent car nous avons réussi à créer une osmose entre eux, d’où la création du groupe KNK Unity qui a vocation à perdurer. » Le CMIT est une formation en alternance qui a pour mission de former des musiciens intervenants spécialisés en musiques actuelles, capables de donner des cours dans toutes les structures d’enseignement de la musique de l’intérieur et des îles, en milieu urbain ou en tribu (centres musicaux, ateliers au sein des établissements scolaires, maisons de quartier, écoles associatives). Ils sont 50 à avoir décroché ce diplôme créé il y a 10 ans. La formation a lieu deux jours par semaine et les étudiants de tous horizons rejoignent les locaux du conservatoire pour plusieurs heures de cours divers : formation musicale, technique instrumentale, musique d’ensemble, culture musicale, pédagogie, dispensés par l’équipe pédagogique CMIT. Cet enseignement de base est complété chaque année par des stages ponctuels plus ciblés. La province Sud participe au financement de cette formation à hauteur de 10 millions en 2016.
Vivre de sa passion
« J’ai toujours été musicien et je voulais pouvoir vivre de cette passion. C’est pourquoi j’ai choisi de faire cette formation » explique Mathania Demene, l’un des diplômés, originaire d’Ouvéa, tandis que Michel Aramiou, autre diplômé, de Ponérihouen précise : « on a énormément appris durant 4 ans. On a fait évoluer notre musique et maintenant, avec notre groupe KNK Unity, on veut faire des concerts, on veut exploiter tout ce qu’on a appris. Notre objectif est de faire évoluer le kanéka. »« Ce sont de vrais passionnés qui ont une soif d’apprendre » confirme ainsi Alex Harvey, saxophoniste et professeur au Conservatoire : « je les avais en cours collectifs et nous avons travaillé des morceaux très complexes qu’ils avaient eux-mêmes choisis comme du Maloya réunionnais. Je dois avouer qu’ils m’ont aussi beaucoup appris et que nous avons musicalement évolué ensemble. » Une belle aventure musicale qui va se poursuivre dans les antennes locales du Conservatoire de musique où les jeunes diplômés vont désormais enseigner, mais également dans différents lieux de concerts à Nouméa et dans tout le pays. Une affaire à suivre donc !