Festival Films de Guerre Sous Les Etoiles

Le musée de la Seconde Guerre mondiale en Nouvelle-Calédonie présente pour la quatrième année consécutive l’événement « Films de guerre sous les étoiles » du 13 au 17 mars.

Cinq grands classiques du cinéma, réalisés pendant la Seconde Guerre mondiale, seront projetés gratuitement à 18h30 du lundi au jeudi en plein air dans la cour arrière du musée de la Seconde Guerre mondiale et, le vendredi, dans la salle de projection du Rex Nouméa.

Pendant la Drôle de guerre, la production n'est pas interrompue même si la censure militaire bannit certains films. La loi du 26 octobre 1940 met en place le Comité d'organisation des industries du cinéma : il s’agit d’un tournant crucial dans l'histoire du cinéma français car, pour la première fois, le pouvoir politique encadre l'industrie et le commerce des films.
Suite à la mise en place du régime de Vichy et du statut des juifs, une part importante de la profession quitte la France (comme Renoir, Duvivier, Gabin, Jouvet...). La censure est importante mais la production continue (Guitry, Gance, Pagnol), les films contournent alors la censure et témoignent du besoin de liberté…

PROGRAMME

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Lundi 13 : La Fille du puisatier de Marcel Pagnol
Comédie dramatique française (1940). Durée : 2h50
Avec Josette Day, Fernandel, Fernand Charpin

En 1939, la fille aînée du puisatier Amoretti, Patricia, s'éprend de Jacques Mazel, un jeune aviateur issu d'une famille de riches commerçants. Lorsque la guerre éclate, Jacques part rejoindre son escadrille, ignorant que Patricia attend un enfant de lui. Blâmée par son père, la jeune fille est également rejetée par les parents de Jacques. Peu après, Jacques Mazel est porté disparu…

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Mardi 14 : Le Corbeau de Henri-Georges Clouzot
Drame, thriller français (1943). Durée : 1h32
Avec Pierre Fresnay, Ginette Leclerc, Héléna Manson.

Le docteur Germain, qui travaille dans une petite ville de province, reçoit des lettres anonymes signées Le Corbeau l'accusant de plusieurs méfaits. Cependant il n'est pas le seul à en recevoir. Toute la ville est bientôt menacée et le fragile équilibre se défait, la suspicion règne. Le docteur Germain décide de mener une enquête.

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Mercredi 15 : La Main du Diable de Maurice Tourneur
Film fantastique français (1943). Durée : 1h22
Avec Pierre Fresnay, Noël Roquevert, Pierre Larquey.

Un peintre sans le sou passe un pacte avec le diable. Il achète sa main, qu'il conserve dans un petit coffre de bois. Mais au bout d'un an, il doit l'avoir revendue sinon son âme sera damnée. 

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Jeudi 16 : Vivre libre (This Land is Mine ») de Jean Renoir
Drame américain (1943 aux USA et 1946 en France).Durée : 1h43 /VOSTF
Avec George Sanders, Charles Laughton, Maureen O'Hara

Pendant l'occupation, Lory, un instituteur, est amoureux de Louise, qui est fiancée à Lambert, un collaborateur. A la suite d'un attentat, des otages sont désignés par les Allemands, dont Lory...

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Vendredi 17 : Les Enfants du Paradis de Marcel Carné
Attention : projection dans la salle du Rex Nouméa
Drame, romance française (1945). Durée : 3h02 (Entracte de 10 mn entre les deux parties)
Epoque 1 : Le Boulevard du crime / Epoque 2 : L'Homme blanc
Avec Arletty, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur.

Paris, 1828. Sur le boulevard du Crime, au milieu de la foule, des acteurs et des bateleurs, le mime Baptiste Deburau, par son témoignage muet, sauve Garance d'une erreur judiciaire. C'est ici que commencent les amours contrariées de Garance, femme libre et audacieuse, et de Baptiste qu'elle intimide et qui n'ose lui déclarer sa flamme. Mais aussi ceux de Nathalie, la fille du directeur du théâtre, qui aime Baptiste, et Frédérick Lemaître, un jeune acteur prometteur, qui entame une liaison avec Garance, tandis que cette dernière aime aussi Baptiste en secret.