L’aventure débute en 1989 lorsque la province Sud fait don d’un couple de cagous à la ville de Yokohama dans le cadre de son 10ème anniversaire. Les oiseaux se sont bien acclimatés ; 18 naissances au fil des années en sont la preuve. Des échanges et tables rondes régulières sont mis en place afin de poursuivre cette collaboration, désormais formalisée par un accord signé le 4 novembre.
Affiner les connaissances
Le Parc Zoologique de Forestier de la province Sud a accueilli, du 2 au 4 novembre, Mr Okuma, directeur de l’environnement de la ville de Yokohama et Mr Shiraishi, directeur du centre de conservation de cette même ville. « Nous collaborons depuis de nombreuses années avec le Japon et ces échanges nous permettent de mettre en commun nos connaissances, de partager nos expériences », explique Almudena Lorenzo, la directrice du Parc. Au programme, une table ronde technique et des visites pour observer l’animal dans son milieu. « Nous sommes allés écouter les chants des cagous au Parc des Grandes Fougères, explique Mr Okuma. J’étais très ému. Les chants se déplaçaient comme des vagues au fur et à mesure du lever du soleil. »
Recensement et suivi, écologie du cagou, étude des prédateurs, gestion des populations in situ….les échanges ont été fructueux. La mission des invités japonais s’est conclue par une visite du Parc Zoologique et Forestier et la signature d’un accord qui va permettre aux deux parties de continuer à mettre en commun les travaux de suivi et de recherche et de mener ensemble des projets de conservation afin de faire en sorte que le cagou cesse d’être une espèce menacée.