Thierry Reydellet est à la tête de la direction de l'Économie, de la Formation et de l'Emploi (DEFE) de la province Sud.
Pourquoi soutenir les entrepreneurs, et notamment les dirigeants de très petites entreprises ?
Depuis deux ans, nous soutenons des formations destinées aux chefs de très petites entreprises (TPE). Nous sommes partis du constat que ces entrepreneurs travaillent seuls : en province Sud, aujourd’hui, il y a 22 000 TPE, dont 18 000 n’ont pas d’employés. C’est donc un gisement d’emplois, il y a un énorme potentiel à développer.
Comment les aider à créer de l’emploi ?
Il faut valoriser ces entreprises, à travers des formations de qualité adaptées aux besoins locaux. Notre objectif est d’aider les entrepreneurs à monter en compétences et à se développer à travers des formations en gestion, en marketing, en ressources humaines aussi, pour leur permettre, à terme, de créer au moins un emploi dans leur structure.
Quelles formations la province Sud soutient-elle ?
Avec la FINC, nous avons plusieurs partenariats, notamment sur des formations HEC ou Essec, qui sont des grandes écoles qui ont adapté leurs programmes et leurs enseignements au territoire. Nous co-finançons ces formations, afin d’aider les entrepreneurs à les suivre.
Quel recul avez-vous sur les premières promotions ?
Sur 9 entrepreneurs ayant participé à la première promotion, 6 sont déjà en train de créer un emploi au sein de leur société. Après la formation, ils se sentent plus armés pour embaucher pour se développer. Se former, c’est aussi trouver une confiance ne soi et en ce que l’on fait.
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