
Coup de jeunes à Ko Wé Kara ! Accompagnés de leurs parents pour la plupart, « la crème » des bacheliers est venue recevoir sa récompense. Ce soir, ce sont eux les stars ! « La province Sud souhaite mettre à l’honneur les bacheliers les plus méritants » a déclaré Philippe Michel, président de la province Sud. «C’est important car vous êtes amenés à prendre les affaires du pays. » Récompenser les bacheliers méritants est aussi une manière de focaliser sur les aspects positifs : « trop souvent on parle de ce qui ne va pas dans la jeunesse calédonienne mais pas de ce qui va. Or, vous êtes l’exemple de ce qui va dans notre pays ! »
Les filles dominent !
En 2016, 483 bacheliers (généraux, technologique et professionnel) ont obtenu une mention dont 304 filles ! « Les filles ont toujours été meilleures que les garçons ! » remarque Philippe Michel. La salle jubile. Parmi les bacheliers avec mention : 103 ont décroché la mention très bien, 285 la mention bien et 95 boursiers avec la mention assez bien. Les récompenses s’élèvent à 30 000 F pour les premiers, 20 000 F et 15 000 F pour les deux autres mentions. Ce geste marque la volonté provinciale d’encourager les lycéens à travailler et à réussir mais également de favoriser l’excellence. « On félicite aussi les parents qui doivent être fiers ! » a souligné Gil Brial, le 2e vice-président.
Le nombre de bacheliers avec mention est suffisamment important historiquement pour que vice-recteur Jean-Charles Ringard-Flamand remarque : « Pour la première fois, le nombre de bacheliers avec mention rapporté au nombre total de bacheliers en Nouvelle-Calédonie, est supérieur à celui de la Métropole !»
10 215 000 F, c’est le coût total des récompenses des bacheliers avec mention
Aurélie Vollerin, mention très bien bac L
« J’ai travaillé dur pour avoir ma mention. C’est quelque chose que je voulais absolument car je vise science-po. L’année dernière parallèlement au lycée, j’ai fait une pré-prépa. J’ai été accepté sur dossier à Science Po Paris. J’aimerais travailler dans les relations internationales, pourquoi pas pour une ONG. »