
L’aide proposée par L’Association pour le Droit à l’Initiative économique (Adie) s’adresse aux personnes qui n’ont pas accès aux crédits bancaires. Devant une dizaine de créateurs d’entreprise potentiels, Isabelle Louveau, responsable Créajeunes à l’Adie explique : « Nous vous proposons un accompagnement et un financement sous forme de micro-crédit ». Cela comprend le soutien pour le montage de projet et un prêt à hauteur de 1,2 millions de francs. En fonction de la situation du candidat, celui-ci peut solliciter également un micro-crédit personnel (de 590 000 F maximum) pour financer : une formation, un véhicule ou tout autre besoin lui permettant de mettre en place son activité.
Isabelle Louveau, responsable Créajeunes à l’Adie
Lever les craintes pour se lancer !
Les appréhensions les plus fréquentes sont la peur de ne pas trouver de clients, de contrats mais aussi la crainte que l’entreprise ne soit pas viable… La conseillère Adie se veut rassurante : « Lors du montage de projet, vous êtes amenés à réaliser une étude de marché qui comprend la prospection de clients. » Ouvrir une patente est une création d’entreprise. Quand on débute comme entrepreneur individuel, les préoccupations liées à la couverture maladie et à la retraite sont essentielles. « Une fois que vous avez votre numéro de Ridet, vous devez impérativement vous souscrire au Ruamm et n’oublier pas d’épargner pour la retraite. »
Les personnes qui se lancent dans une activité indépendante possèdent un savoir-faire ou une connaissance dans le domaine qu’elles visent. Bien souvent, elles ont exercé ces compétences en tant que salariés. Mais ce n’est pas toujours le cas. Isabelle Louveau conseille : « Démarrez par la sous-traitance. Cela vous permet de développer parallèlement votre réseau pour trouver vos propres clients.»
Pour plus d’information : numéro vert : 05 05 55 – nouvellecaledonie@adie.nc
Patrick Poy
« Avant je travaillais à Vavouto. J’avais envie d’être à mon compte. Mon projet est de me lancer dans l’entretien d’espaces verts. C’est un domaine que je connais bien. J’ai besoin d’un micro-crédit pour acheter du matériel notamment. Je suis confiant car j’ai déjà prospecté des clients. Je vais commencer par faire de la sous-traitance. »