Quels centres de vacances et de loisirs pour demain ?

Pour ce faire, la province Sud a imaginé un format novateur pour une collectivité : une émission de télé, première d’une série « Paroles éducatives. Terre en construction », qui sera diffusée sur la WebTV provinciale. Avec une fréquentation qui augmente chaque année (+20% en 5 ans), les CVL sont confrontés aux défis permanents de la coéducation, de la réussite et de l’épanouissement de l’enfant. Pour en parler, 6 invités représentant différents centres, une assistance de plus de 100 personnes, et des reportages introduisant les thématiques.

Coéducation, réussite et épanouissement

« Les CVL sont le terrain privilégié pour la mise en œuvre d’une pédagogie propre à chaque association et à la transmission de valeurs, dont celle du vivre ensemble » rappelle Dominique Molé, 3^ème vice-président de la province Sud.  Même si les définitions varient quelque peu, tous sont d’accord, les CVL représentent un espace complémentaire, partenaire de l’école et des parents. « C’est un espace de rencontre, de mixité et d’échange » explique Amandine Omar, responsable du pôle jeunesse de la Fédération des Œuvres Laïques. « C’est un véritable espace force pour épanouir l’enfant et le préparer pour la vie en société » ajoute Michel Reverce, président des Scouts laïcs de Nouvelle-Calédonie. « Un espace qui permet de passer de l’action éducatrice à l’action éducatrice » renchérit Christian Canel, secrétaire général de l’association calédonienne pour l’animation et la formation.

Quels enjeux pour demain ?

Avec 386 CVL soutenus par la province Sud, ce qui représente plus de 203 000 journées/enfants, les enjeux sont de taille. « Et tout d’abord être toujours là, rappelle Brieuc Large, coordinateur de l’association Les Villages de Magenta. Car nous manquons parfois cruellement de ressources ». Autres  enjeux : la formation, le cadre juridique des animateurs, l’adaptation aux structures existantes, la valorisation du bénévolat… « Car il ne faut pas oublier que le milieu associatif reste fragile » déclare Elodie Foeillet, coordinatrice et directrice de l’association Sport Eveil Attitude. Il faut donc continuer à soutenir ces « derniers espaces de mixité, ces microsociétés dans lesquelles on partage, on échange » conclut Olivier Hoffer, ethno géographe.