
L’exercice est donc délicat, d’autant plus en période de crise économique et de restrictions budgétaires. Ainsi, ce budget confirme les fondamentaux de la situation budgétaire de la Province caractérisée par un déséquilibre structurel entre les recettes, constituées à 80% de dotations externes, et les dépenses qui suivent mécaniquement l’augmentation de la population. En bref, la province Sud doit être capable de financer ses actions à recettes constantes, en réalisant par ailleurs des économies et des efforts de rationalisation.
Sauvegarder les équilibres…
Le recours à l’emprunt pour l’exercice 2016 est réduit de 5,5 à 1,6 milliards de francs, préservant ainsi la capacité d’endettement de la province pour l’avenir. Dans le même temps, les crédits de fonctionnement sont ajustés à hauteur de 660 millions de francs grâce à des efforts de rationalisation et de maîtrise des dépenses de fonctionnement courant.
Tout en soutenant l’économie
Malgré la conjoncture budgétaire, la province Sud a fait le choix d’augmenter son budget d’investissement de 9,9 à 12,5 milliards de francs afin de soutenir l’activité économique par la commande publique. Production de logements, structuration d’activités alternatives au nickel, comme le tourisme ou l’agriculture, plan de soutien aux entreprises en difficultés et à l’économie pour un montant de 300 millions de francs, la province réaffirme, par ce budget supplémentaire sa contribution à l’économie du pays.