« Nous vous accompagnons maintenant depuis 1 an pour que vous puissiez partir parce qu’on croit en vous ! On sait que vous êtes capable de réussir ! » a déclaré Nina Julié, élue provinciale et Présidente de la commission des bourses de la province Sud, en guise d’introduction, à la centaine d’étudiants en partance pour la Métropole.
« On compte sur vous, car vous êtes l’avenir de ce pays. On a besoin de gens formés et compétents pour construire tous ensemble le destin commun ». Dans la salle les oreilles sont grandes ouvertes et l’attention à son comble. Au programme de cette dernière réunion d’information, les formalités avant le départ, le voyage et l’arrivée en Métropole. La majorité des jeunes présents n’a jamais pris l’avion, alors dès le discours sur la sécurité aéroportuaire, les questions se succèdent : « Peut-on porter des chaussures de sécurité dans l’avion ? », « A-t-on le droit d’emporter sa ventoline avec soi ? »...C’est qu’à moins d’un mois du départ les interrogations pratiques commencent à se bousculer et les jeunes sont partagés entre une excitation et une appréhension bien compréhensibles.
Un suivi jusqu’à la ville d’étude
« Je serai à Paris pour vous accueillir ! » promet Adrien Trohmae, Responsable du Pôle Vie Etudiante à la Maison de la Nouvelle-Calédonie de Paris, pour rassurer tout ce petit monde« quant à vous les parents, on vous préviendra par facebook de leur arrivée !». Les étudiants seront pris en charge 3 jours sur Paris durant lesquels ils règleront les dernières formalités et assisteront à divers ateliers pratiques (transport, vie quotidienne, couverture sociale…). Ensuite ils prendront le train pour se rendre dans leur ville d’étude, commencer cette nouvelle vie pleine de découvertes et d’apprentissages.
« Je suis très contente pour eux » confie Edith Marcuzzo, chargée de l’accompagnement social et du suivi pédagogique des étudiants à la Province Sud « C’est leur rêve qui se réalise, je suis vraiment satisfaite du travail qu’on a fait pour en arriver là ». Et que ressentent les principaux concernés à l’aube de cette grande aventure ? « J’ai hâte de partir même si ça fait toujours peur d’aller vers l’inconnu ! » souffle Elodie, 18 ans, son billet d’avion à la main. « La France c’est grand, j’ai un peu peur de me perdre » renchérit Bryan, 19 ans « mais je vais apprendre à me débrouiller seul et ça c’est important ! ». Bonne chance les jeunes et profitez bien !
