« Quel serait un animateur idéal ? » ; « Où place-t-on le curseur entre l’enfant consommateur et l’enfant acteur de ses choix ? » ; « Où situer les Centres de vacances de demain, entre la logique d’entreprise et la logique associative ? ». Par groupes d’une dizaine de personnes, les participants à la réunion sur les Centres de Vacances et de Loisirs (CVL), qui se tenait au Centre administratif de la province Sud mardi 27 juin, ont planché sur des questions concrètes quant au « bien être et au vivre ensemble » dans les structures d’accueil du jeune public.
Tous pour l’épanouissement de l’enfant
« C’est un défi de se mettre d’accord, parce qu’on n’a pas tous les mêmes valeurs, reconnaît Chloé Delorme, de l’association Ecole de Sports et de Loisirs (ESL). Mais c’est très important pour avancer, on travaille tous pour l’épanouissement de l’enfant, donc autant partager nos différentes compétences pour plus de complémentarité ».
L’idée d’un tel échange est d’amorcer une réflexion collective pour penser les CVL de demain. Les organisateurs des structures ont pu mettre en perspective différentes problématiques, mais aussi partager leurs constats, leurs expériences, et leur savoir-faire. « Le vivre ensemble et l’épanouissement individuel et collectif passe aussi par le bien être des équipes ! Le fait que les associations soient venues en nombre aujourd’hui montre bien qu’il y a un véritable besoin d’échanger et de s’enrichir de ce qu’il se passe ailleurs », note Nathalie De Brugada, chef du service provincial de la jeunesse, de l’animation et des loisirs.
Accompagner le citoyen en devenir
Les Centres de Vacances et de Loisirs représentent un enjeu éducatif indéniable pour l’avenir de la jeunesse. Forte de ce constat, la province Sud entend pérenniser le dialogue avec les différents acteurs des structures d’accueil. L’idée ? Animer une plateforme d’échange entre les techniciens sur le terrain et la collectivité, mais aussi apporter des préconisations en matière de politiques jeunesses, en adéquation avec les attentes du public. « Nous avons constaté que ces attentes changent, et c’est à nous, collectivité, d’anticiper ces mouvements et d’aider les associations à y participer, continue Nathalie De Brugada. Accompagner les acteurs publics est un pari sur l’avenir, car ce sont eux qui accompagnent les adultes en devenir ! ».
Dans ce sens, la Direction gouvernementale de la Jeunesse et des Sports (DJS-NC) a été invitée pour assister à la synthèse de la réunion. « Ce temps d’échange est très enrichissant pour nous, parce qu’il est essentiel d’avoir les retours des professionnels de terrain pour mettre en place une politique jeunesse efficace et pertinente, explique Nathalie de Burgada, nous sommes tous impliqués dans le succès des CVL de demain ! ».